Les gouvernements un peu partout dans le monde, y compris au Canada et aux États-Unis, ont fixé des cibles ambitieuses pour protéger la nature et les animaux contre les effets délétères des activités humaines et, en particulier, le changement climatique. Au Canada, par exemple, le gouvernement fédéral a pris l’engagement de protéger 30 pour 100 des terres et de l’eau douce, ainsi que 30 pour 100 de nos eaux territoriales d’ici 2030, un objectif aussi connu sous le nom de « 30 x 30 ».
La FSA et ses partenaires militeront en faveur de la création de nouvelles aires protégées autour des rivières à saumon. Nous avons déjà obtenu du succès au Nouveau-Brunswick où le gouvernement provincial a annoncé la création d’importantes aires nouvellement protégées dans les bassins versants des rivières Miramichi et Restigouche et d’autres bassins versants d’importance pour le saumon sauvage de l’Atlantique.
Nous adoptons une vision moderne de protection. La FSA reconnaît que les gens qui ont des liens d’attachement à la terre et à l’eau sont ceux qui se soucient le plus de leur avenir. Ainsi, la création d’aires protégées devrait encourager et améliorer les activités de plein air durables comme la randonnée, le canotage, la chasse, la pêche et la cueillette.
Militer en faveur de la protection des terres et des eaux est un élément essentiel de la lutte contre les effets néfastes auxquels est exposé le saumon sauvage de l’Atlantique en raison du changement climatique. Les rivières sont le produit des paysages qui les entourent, et des forêts intactes et en santé créent la résilience contre les phénomènes météorologiques extrêmes et leurs effets sur les rivières. La protection des forêts est donc essentielle pour favoriser la résilience du saumon sauvage de l’Atlantique contre le changement climatique.